Mes années de pratique sur les conduites alimentaires m’ont assez naturellement amenée à m’intéresser à la pleine conscience, véritable outil de connaissance de soi.
En y ajoutant la bienveillance envers soi-même, la conscience de nos talents et de nos freins, le respect de nos valeurs essentielles nous parvenons à nous réconcilier avec nous-même.
La conscience de soi est avant tout une expérience interne avec l’attention que l’on porte à ses sensations corporelles, ses états internes, ses pensées. Elle peut aussi être externe par l’observation de nos relations aux autres et de notre comportement social en général.
La « Mindfulness », ou « Méditation de Pleine Conscience » en français, permet d’acquérir ces qualités d’observation, d’accueil, de non-jugement. Elle peut être considérée comme une technique psychocorporelle ayant pour objectif de ramener son attention sur le moment présent.
La pratique occidentale de la méditation est issue en grande partie de la pratique bouddhique, remodelée pour mieux s’adapter à notre culture. Des méditations plus spirituelles, tibétaines notamment mais elles aussi occidentalisées, vont amener des notions qui n’existent pas dans la mindfulness mais indispensables dans la réconciliation avec soi : la gratitude, l’autocompassion et la bienveillance.
Il est assez habituel, en Occident, de confondre la méditation et la relaxation.
La relaxation est une technique qui vise la détente et reste globalement assez passive. L’attention reste au repos et il y a juste à se laisser aller à la détente.
La méditation ne vise pas la détente. Elle ne vise d’ailleurs rien de particulier et elle est quelque part plus active que la relaxation parce que l’attention est sollicitée : dans la méditation on ne se laisse pas aller mais on se pose, on est présent à ce qui est, on ouvre grand sa conscience pour observer sans jugement ce qui se passe. Elle n’a pas de but, on ne cherche pas à obtenir un résultat en méditant. On entraine sa capacité à focaliser son attention sur l’ici et maintenant pour accueillir ce qui se présente en nous. Le calme n’est pas l’objectif de la méditation, même s’il s’invite souvent (mais pas toujours). La méditation a d’ailleurs de multiples bienfaits qui ne sont pas recherchés par la pratique mais qui en découlent comme autant de cadeaux supplémentaires (Régulation des émotions et du flot des pensées, sentiment de paix intérieure, réduction du stress, de la douleur, du vieillissement, amélioration de la santé cardiaque et du système immunitaire …).
Par l’attention que l’on porte à ce qui est en nous (sensations, émotions, pensées), peu à peu le flot de nos pensées ralentit et nous les déchiffrons mieux. Par la pratique, nous accédons ainsi à une meilleure compréhension et réalisons mieux comment nous fonctionnons et ce qui nous fait souffrir. Nous pouvons ne plus être en réaction mais plutôt avec une meilleure distance sur les situations, ce qui nous offre la capacité de choisir et non de subir. Les avancées de la neuroscience ont d’ailleurs permis de mettre en évidence que la méditation agit profondément sur la plasticité cérébrale et permet de désapprendre certaines réactions automatiques pour les remplacer par des comportements moins nocifs.
Nos rythmes de vie invitent assez peu à l’immobilité. C’est pourquoi le début de la pratique peut être assez laborieux. Le cerveau agité a du mal à se poser. Être accompagné et initié à la méditation est une aide précieuse au départ afin d’en comprendre le sens et les enjeux, d’éviter les écueils, d’avancer dans la bienveillance pour ne pas se décourager.
D’autant qu’il existe un grand nombre d’idées reçues qu’il faut casser. Par exemple, le fait que méditer c’est faire le vide dans sa tête. D’abord pourquoi vouloir que ce soit vide ? Par ailleurs, c’est une illusion complète que de croire que l’on peut ne penser à rien ! Notre tête est en général plutôt pleine d’un immense bazar. La méditation va plutôt nous entrainer à identifier nos pensées, les accueillir sans jugement y compris celles dont on n’est pas très fier !
Il y a aussi l’idée que méditer c’est regarder ses pensées passer comme les nuages dans le ciel. OK, oui parfois c’est possible. Mais parfois le nuage il reste bien accroché. Et dans ce cas, il s’agit d’apprendre à dire « OK ». Plus facile à dire qu’à faire, croyez-moi. Mais la pratique, l’entrainement permet alors de s’intéresser à la pensée, de s’y arrêter et de l’écouter en observateur curieux et bienveillant. Ne pas faire le vide mais au contraire se remplir de curiosité et de bienveillance.
Gardez en tête que, pour commencer à ressentir les bienfaits de la méditation, le plus important n’est pas la durée des séances mais leur fréquence. Il est bien plus profitable de méditer 5 ou 10 minutes par jour plutôt qu’1 heure en fin de semaine !
Dans cette initiation je vous offre un condensé de l’expérience acquise à travers l’enseignement que j’ai reçu incluant la pratique du MBCT (Mindfulness-based cognitive therapy), ma pratique méditative personnelle ainsi que ma pratique auprès de mes patients et clients.
S’agissant d’une initiation, chacune des méditations pratiquées en séance se veut volontairement courte (entre 5 et 15 min). Elle est encadrée d’un échange avant et après et la méditation vous est fournie en fin de séance au format mp3.
La 1ère séance se veut être une introduction pour comprendre les enjeux de la méditation (et la bonne nouvelle, vous verrez, c’est qu’il n’y a rien de particulier à obtenir ! Il n’y a rien à réussir ni à rater) et nous démarrons par ce que l’on a coutume d’appeler le « 3 min d’espace respiratoire ».
Les séances suivantes introduiront différentes pratiques méditatives comme : le body scan, la méditation du souffle, la méditation assise à 2, 3 ou 4 focus, la méditation d’exposition … Nous pouvons aussi, si vous en avez envie, introduire des méditations de gratitude et de bienveillance.
En dehors de la pratique en séance, l’idée est aussi de vous soutenir dans la mise en place d’une certaine routine pour que vous puissiez tirer tous les fruits de cette magnifique pratique.
Cette initiation peut donc atteindre une dizaine de séances. Mais j’aime trop la liberté pour codifier ce nombre à l’avance et je préfère vous laisser la souveraineté de décider de ce qui vous convient. Vous êtes libre de poursuivre l’initiation, de stopper à tout moment ou d’améliorer votre pratique en me faisant part de vos attentes plus spécifiques.
Avec 5 séances vous possédez déjà de bonnes bases pour pratiquer et en vous entrainant régulièrement vous ressentirez assez vite les bienfaits. Idéalement une dizaine de séances vous apporte une approche complémentaire, consolidation et ancrage de votre routine.
Une option « forfait pour 5 séances » est possible.
Pour ce qui est de la fréquence, je m’adapte à vous même si je vous conseille de rester sur un rythme de 2 fois / mois pour maintenir votre motivation à mettre en place une routine méditative.
A travers mon expérience tant personnelle que professionnelle, j’ai toujours été frappé par le manque de bienveillance que l’on a à l’égard de soi, alors que nous sommes capables d’en offrir tant aux autres.
Peut-être parce que finalement, très tôt, nous devons nous conformer à ce que nos parents attendent de nous. Nos parents d’abord puis différents adultes de notre entourage.
Nous naissons libres d’être tels que nous sommes, vierges de toute éducation, spontanés, sans jugement. Libres de dire, faire ou même ressentir ce que nous ressentons.
Puis, peu à peu, au fil des jours, des mois et des années, les adultes de nos vies nous « font la morale », nous éduquent souvent plus qu’ils ne nous apprennent à grandir. « Tiens-toi bien », « ne dis pas ça », « habille-toi correctement », « arrête de jouer », « soit fort, ne pleure pas », « range ta chambre » … Ah oui ? Alors, si je ne fais pas ça, pas comme ça, pas comme j’ai envie tu ne vas plus m’aimer ? C’est un risque que je ne veux pas prendre et comme, de messages en injonctions, les critères arbitraires se répètent, ils me prouvent que « je ne suis pas aimable, je ne suis pas digne d’être aimé(e) si je suis ce que je suis … ».
Nous nous jugeons, nous nous critiquons et parfois durement, nous nous dévalorisons ou nous nous survalorisons parfois par besoin de reconnaissance. Et cela nous le faisons en nous basant sur notre passé, sur ce que nous avons entendu et appris.
Savoir s’intégrer et se conduire en société, acquérir des valeurs est bien évidemment indispensable mais à trop en faire, à trop vouloir bien faire aussi, les parents et autres adultes « éducateurs » transmettent des messages qui peuvent venir bloquer l’expression des ressentis, des émotions, des désirs de l’enfant. L’enfant en nous est refoulé, blessé, tentant tout ce qu’il peut pour être aimé … Il s’éloigne en grandissant de l’amour de soi, du respect de soi, de ses envies, de ses désirs …
Je raccourcis l’histoire et caricature le trait, mais l’essentiel est là.
L’amour de soi peut se définir comme le fait d’accepter et d’apprécier la personne que l’on est. Accepter ne signifie pas ne rien faire pour changer et évoluer mais juste accepter que nous sommes tous des êtres imparfaits, avec des qualités et des défauts et que, quoi que nous fassions, nous aurons toujours des vulnérabilités, des imperfections, des zones d’ombre et des blessures d’enfant à soigner. Mais il s’agira de prendre cet enfant blessé dans nos bras, de nous traiter avec bienveillance, d’agir avec soi comme nous le ferions avec notre meilleur(e) ami(e), avec l’être que nous aimons le plus au monde.
S’aimer soi n’a rien à voir avec l’égoïsme. On ne peut pas construire de relations saines sans apprendre à s’aimer. Sans l’amour de soi, il est plus difficile d’aimer l’autre véritablement, encore plus de se sentir aimé par l’autre en retour. Sans l’amour de soi, l’autre sert bien souvent, et bien sûr inconsciemment en général, d’outil pour combler nos manques : nous fournir une présence, l’amour que nous n’arrivons pas à nous donner, un merci et sa reconnaissance pour tout ce que nous faisons pour lui et que nous n’arrivons pas à faire pour nous.
Le stress, un mental envahissant, la fatigue, un rythme de vie accéléré, pression et surmenage, manque de confiance en soi font que l’on vit souvent dans un brouhaha incessant qui nous déconnecte de nous-même. Pour s’aimer il faut commencer par se reconnecter à soi, réapprendre à respirer et à appuyer sur pause. Puis s’observer avec courage, honnêteté, curiosité et bienveillance et partir à la rencontre des parties blessées en nous pour venir les réparer.
Je propose un accompagnement réunissant à la fois des méditations pour élaborer intérieurement cet amour de soi et un processus intégrant, selon vos attentes, divers outils issus des TCC, de l’hypnose, de la visualisation créatrice, ainsi qu’un travail sur l’archétype de l’enfant intérieur ou encore la découverte de votre raison d’être … Ensemble, dans une véritable collaboration, nous travaillons à améliorer la conscience de soi, l’acceptation et la bienveillance, la reconnaissance de ce qui vous met en joie, de ce qui vous blesse, de ce qui constitue vos valeurs, valeurs fondamentales pour vous sentir en harmonie avec vous-même. Plus concrètement aussi nous abordons les actes de soin (alimentation, sommeil, exposition sociale, activités, soins corporels …) que vous pouvez vous offrir pour construire ce chemin vers l’amour de soi.
Bien sûr, votre changement intérieur dépendra essentiellement de vous mais vous devriez pouvoir ressentir un grand mieux être au bout de 5 séances en moyenne, à la suite desquelles nous faisons un bilan et décidons de la suite.
Une option « forfait pour 5 séances » est possible.
Pour ce qui est de la fréquence, je m’adapte à vous même si je vous conseille de rester sur un rythme de 2 fois / mois pour maintenir votre motivation et ancrer le changement en vous.
NB : Il arrive bien sûr que le manque d’amour de soi remonte à un vécu douloureux voire traumatique dans l’enfance. L’aide d’un professionnel de la psychothérapie est alors nécessaire.
Créé au début des années 80 par George Colleuil, le Référentiel de Naissance® est un outil de connaissance de soi et d’évolution personnelle. Il se base sur la date de naissance mais toute sa puissance réside dans l’approche archétypale – au sens jungien du terme – des arcanes du Tarot et dans une lecture de type photolangage permettant à votre inconscient de s’exprimer plus librement.
En tant que technique de développement personnel, le Référentiel de Naissance® vient nous éclairer sur l’image que l’on donne de soi, nos ressources et nos vulnérabilités, nos croyances limitantes et nos loyautés familiales, nos schémas répétitifs, nos terrains d’expression professionnelle et d’épanouissement, nos chemins de guérison et progression …
Mais plus qu’un outil, le Référentiel de Naissance® offre une véritable approche philosophique en questionnant notre rapport à nous-même et au monde. Il offre aussi, à celui qui joue le jeu des symboles, et c’est d’ailleurs sa singularité, un chemin initiatique offrant une voie d’élaboration personnelle et spirituelle.
Attention : il ne s’agit en aucun cas de divination. Hors de tout déterminisme, le travail sur le Référentiel de Naissance® garantit le libre-arbitre en travaillant avec le symbolisme des archétypes et vos projections inconscientes.
Les consultations avec le Référentiel de Naissance® vous conduisent en douceur dans un voyage intérieur et permettent de répondre à vos questionnements existentiels, personnels, professionnels, familiaux … en apportant des leviers de compréhension et d’évolution.
À COMPLETER
(Et là encore en cours de formation!)